Chronique du Faucon Maltais

Le texte des exploits... Attention, c'est long !!!


 

 

 

 

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Lundi 28 juin 1999 - Hôtel Westin Dragonara - 12H45

Pas de vol ce jour

J. 3 - Malte

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Le Trésorier Général

 

 

Le trésorier a attendu d'avoir fait un premier état des comptes avant de laisser à son tour une trace indélébile dans la "chronique du Faucon Maltais"....

Pour l'instant tout se passe à merveille. Jamais je n'aurais pensé que le rôle de co-pilote était aussi facile : en résumé : décollage, sieste, quelques photos, boire, grignoter, re-sieste, et hop et déjà on a atterri ! C'est hyper fastoche !

D'ailleurs Captain' Bertrand ne s'y trompe pas quand il qualifie l'équipage d'efficace. C'est ça la force d'une équipe qui gagne. Nous on l'a bien compris mais apparemment pas les organisateurs du rallye qui nous ont disqualifiés si injustement !

Que dire de plus sinon au sujet du déroulement du périple ? Fastoche !

La préparation ? Fastoche, c'est Bertrand qui s'en occupe !

Le pilotage ? Fastoche, c'est Bertrand qui s'en occupe

Le trajet ? Idem

La météo ? Idem

Le budget ? IdemÉ EuhÉ Ah bon c'est pas Bertrand qui s'en occupe ? Il exagère quand même, il nous laisse comme ça des responsabilités titanesques pendant que lui il s'amuse à piloter.

Il y a des injustices comme ça sur terre, mais il faut faire avec...

Mais bon, puisqu'il faut parler du budget à ce stade du récit, prenons un peu de temps pour expliquer à nos lecteurs la situation actuelle : le passage en Italie a fait très mal au budget. On a beau dire tout ce qu'on veut sur les Italiens, et malgré tous les clichés que l'on a sur leur soi-disant habitude à arnaquer les touristes, etc... eh bien il faut à présent rétablir la vérité : c'est totalement vrai, à tel point qu'on a bien fait de les battre en 1/4 de finale de la Coupe du Monde, même s'il se vengent maintenant avec nous, au moins on les aura eus une fois !....

Donc, du point de vue budget, on est ric-rac, d'où la tenue d'une réunion au sommet ce matin dans la chambre de Christelle et Bertrand. Ce meeting, d'une durée d'environ 10 minutes, a permis de définir notre trajet de retour, qui, c'est officiel maintenant, passera par Tozeur, la Sardaigne et fera l'impasse sur la Corse.

Là aussi, quelques mots sur les corses : c'est bien fait pour eux qu'on ne s'arrête pas chez eux : ils n'avaient qu'à pas poser des bombes !

Voilà, c'était un aparté sur le budget. Revenons à présent au récit.

Le survol tumultueux des Alpes ? Fastoche, j'ai dormi et en me réveillant je n'ai rien compris, tout était blanc autour de nous tellement on était haut. On se serait cru au paradis !

Je ne savais pas que le paradis était à 13.500 pieds....

L'équipage ? Tout a été dit : efficace, discret.

Bertrand a plein de réunions, Caryn prépare son mariage en Angleterre où nous sommes d'ores et déjà conviés, et Christelle fait des bisous à tout le monde (si elle fait ça en Tunisie, on est mal barrés)...

 


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