Chronique du Faucon Maltais

Le texte des exploits... Attention, c'est long !!!


 

 

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Samedi 26 juin 1999 - En Vol - 15H30

8h12 de vol

J. 1 - Habsheim->Entzheim->Pontarlier->Gênes->Naples

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Caryn

 

Ca y est on est reparti : le casque sur les noreilles; Bertrand fait ses dernières petites mises aux points. Après cet arrêt juste un peu forcé par la tour de Gènes, on repart direction Naples pour une dernière escale technique. Ce soir, on est pas arrivés !

Juste un petit retour en arrière de quelques heures pour expliquer notre début de périple qui en était vraiment un (enfin, impression de néophyte). Déjà, hier soir c'était mouvementé : Twick, le chat d'Olivier et de Margrethe, a fait un vol plané de quatre étages; forcément le train d'atterrissage a un peu souffert. Mais bon, la bête est jeune, les espoirs sont bons malgré quelques heures d'angoisse. Ensuite Christelle n'est arrivée qu'à trois heures du mat (le retour de Hollande a pris un peu plus de temps que prévu ! Bref, on a réussi quand même à dormir 3 ou 4 heures et à arriver à l'aéroport INTERNATIONAL de Strasbourg, équipé des tee-shirts et des casquettes correspondants, grâce à Olivier.

Après une première mise en jambes Strasbourg-Pontarlier, courte et sereine, on a fait une pause un peu plus prolongée à Pontarlier : un gros orage avait décidé de nous contrarier de grand matin ! Ensuite, c'est encore plus drôle : on est parti pour rejoindre l'Île d'Elbe, en traversant les Alpes. Sauf que entre temps une vilaine dépression nous a rattrapés !

 

On s'est retrouvés un peu coincés au col du Simplon.

Il y avait plein de gros gros nuages au dessus de nous et surtout là où on voulait aller !

Il y avait alors deux solutions atterrir et attendre que ça passe (mais ça pouvait prendre plusieurs heures voir une journée) ou bien passer au dessus des nuages, si tant est que c'était possible. bref, après être montés à 13000 pieds et longues négociations avec la radio de Milan, on est finalement passésÉgrandioseÉ impressionnantÉ.et même un peu angoissant. Une fois passées les montages, le problème était de redescendre, et en dessous c'était de la purée de petit pois.

Contre toutes les règles en vigueur de l'espace aérien, Bertrand a décidé qu'il était plus sûr de rester en hauteur. Sauf que ça n'a pas plu à tout le monde : il a mis le boxon à Milan et à Gènes, on lui a gentiment mais fermement demandé de passer s'expliquer à la Tour de contrôle.

Il nous ont un peu fait poireauter mais il ont relâché notre pilote !

Bref, après toutes ces aventures, qui ne sont pas encore finies, on fait route vers la Sicile avec escale technique à Naples avant.

N'empêche qu'en 12H, on est passé de la plaine alsacienne, aux monts du Jura aux sommets des Alpes, aux monts génois et à la mer Méditerranée. Et là maintenant, il y a que ça, de l'eau à perte de vue.

Ça fait envie parce qu'il fait un peu chaud dans l'avion. Cela dit, on attendra un peu pour sortir le canot et les gilets de sauvetage et faire "plouf" dans l'eau.

On vient de voir un "F-BDJP SFASA Saint Yan" qui marche avec une hélice, mais une vraie! De celle que l'on met en marche à la main comme les vieilles voitures. Mais là c'est un vieux coucou sans cockpit où il faut mettre des lunettes et une écharpe blanche, ça va de soi ! L'avion c'est un "Stampe" dixit Bertrand.

Bon voilà pour l'instant les premières impressions de la petite de la bande, suite au prochain épisode. A ciao, comme on dit sans doute ici.

 


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